D’ici 2050, la population du Caire devrait passer de 18 millions à 40 millions d’où la nécessité de construire une nouvelle cité. Celle-ci offrira, selon le ministre du logement Moustafa Kamal Madbouli, «de meilleures conditions de vie» à ses cinq millions d’habitants. Elle accueillera par ailleurs les institutions officielles telles que le Parlement, les palais présidentiels, les ministères et les ambassades étrangères.
Ce projet pharaonique a été dévoilé vendredi dernier à des investisseurs potentiels lors d’une conférence économique organisée par les autorités dans la station balnéaire de Charm El-Cheikh, sur la Mer Rouge. L’Arabie saoudite, les Emirats arabes unis et le Koweït ont d’ores et déjà promis douze milliards de dollars d’aides à l’Egypte pour la réalisation de ce projet.
Cette nouvelle capitale aura une superficie de 700 kilomètres carrés entre le Caire et la ville de Suez. Le terrain constructible du projet est «12 fois plus grand que Manhattan, trois fois plus grand que Washington», a affirmé le ministre, assurant que cette nouvelle capitale serait dotée d’un aéroport international, «du plus grand parc au niveau du monde» et d’un parc d’attraction «quatre fois plus grand que celui de Disneyland en Californie».
L’exécution de la première phase se fera entre cinq et sept ans et coûtera 42,9 milliards d’euros. «L’idée est de créer une ville internationale (…) qui offrira une multitude d’opportunités économiques et une qualité de vie à part», selon le site internet du projet.
