Samedi dernier, s’est tenu en présence de l’APW d’Oran et de représentants de la société civile un atelier de présentation des acteurs en charge du projet de la métropole d’Oran, dont l’élaboration a été décidée le 17 juillet dernier.
L’Atelier parisien d’urbanisme (APUR) a été choisi par la wilaya d’Oran aux côtés du bureau d’études d’architecture et d’urbanisme de Blida l’URBAB et la direction de l’urbanisme et de la construction (DUC) de la wilaya d’Oran pour mener à bien ce projet. Ces trois acteurs auront la charge de réaliser les études pour la nouvelle ville de 200.000 habitants; une éco-cité de type Post-kyoto qui sera établie sur 1300 hectare entre Misserghine, Aïn El Beïda et Es-Sénia.
Selon le Pr Aziz Belkhatir, consultant et expert en urbanisme, “l’action locale, en droite ligne avec les aspirations des citoyens, doit être au rendez-vous pour donner du ciment à ce projet de ville de deuxième génération ; une véritable greffe urbaine qui doit intégrer toutes les dimensions d’une ville moderne”.
Lors de son intervention cet universitaire a suggéré de “ travailler sur un nouveau plan directeur d’architecture et d’urbanisme (PDAU) appuyé sur une dynamique de projets et d’édictions de règles, avec en prime la mise en place d’un système d’information géographique (SIG),permettant le pilotage et l’évaluation des projets et actions mis en œuvre dans le cadre des opérations d’urbanisme du Grand Oran”.
Le Pr. Belkhatir a appelé par ailleurs à l’adhésion des citoyens par des idées nouvelles dans le cadre d’un mode de gouvernance où chacun doit apporter sa contribution afin d’éviter les travers de certains villes de deuxième génération, comme la ville “Ali Mendjeli” de Constantine.
Lors de cette rencontre le directeur de développement à l’APUR (France), M. Renaud Paque a présenté le savoir de son bureau d’études qui a réalisé le projet du Grand Paris, celui de Médeline (Colombie) et de Rabat (Maroc). Le président de l’APW, M. Abdelhak Kazi Tani a annoncé la signature d’un protocole d’intention entre l’atelier parisien et l’URBAB afin de créer un groupement d’études pour la réalisation de ce projet.
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Le projet s’annonce interessant.Il faut souhaiter qu’il fasse l’objet d’une bonne analyse dans un prochain N° de ‘‘Vies de villes’‘ !