Le dossier de classement du quartier de Sidi El-Houari comme secteur à sauvegarder a été présenté le 04 novembre dernier au Secrétariat général du Gouvernement par un représentant de la société civile, l’architecte Djillali Tahraoui, qui est également membre du groupe Atelier Sidi el Houari (ASH).
La présentation a été faite en présence de deux architectes relevant de la Direction de la Culture de la wilaya d’Oran et d’un représentant du ministère de la Culture. Selon D. Tahraoui, les réserves émises après l’approbation de la commission nationale des biens culturels, en juin 2011, par les secteurs de l’intérieur et de l’environnement ont été dépassées. Les réserves émises concernaient les limites du secteur sauvegardé et préconisaient l’intégration à ce dernier du quartier Derb (un quartier se trouvant dans le premier arrondissement de Sidi El-Houari) qui est justifiée par la richesse du patrimoine qu’il renferme: de nombreuses maisons pittoresques, la mahkama juive, l’ex synagogue, les tunnels, le fort espagnol de St-André, la tour de Gorda.
Ces réserves ont été définitivement levées, cette décision s’accorde par ailleurs avec les sollicitations de la société civile et est déjà approuvée par le ministère de la Culture.
Notons qu’il existe à Sidi El-Houari d’innombrables sites et monuments historiques, datant de différentes périodes. Certains de ces monuments sont déjà classés ; à l’image de la Mosquée de la Perle, vestige de la période ottoman, classée en 1900 ; du Palais du Bey et de la Mosquée du Pacha, classés en 1952, ou encore de la Porte Espagnole et de la Porte de Canastel classées respectivement en 1906 et 1953. D’autres monuments et vestiges ne sont pas encore classés d’où la nécessité d’ériger le quartier de Sidi El-Houari en secteur sauvegardé.
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