Redoutables défis que me propose Akli Amrouche, l’honorable directeur et animateur de Vies de Villes, sous le couvert de tenir une chronique-fusse-t-elle virtuelle-, mais régulière sur l’urbanisme et l’architecture sur le site de la revue.
Je vais vous dire quels défis j’entrevois. A la base, ces défis me sont posés au nom de ce que gentiment certains appellent mon « expérience », (c’est ainsi que ces « oulad familia » camouflent le mot vieillesse) qui est un déguisement de mon âge, qui s’avance chaque jour.
Mais, s’il est vrai que j’ai une longue vie professionnelle, je dois rappeler aussi que les institutions, la manières de travailler, la demande, les contextes politiques ont changé , ce qui signifie une grande difficulté pour transposer des « leçons », sinon courir le risque de tomber dans le délire trop répandu de “ya hasra 3ala zmân”.
Ainsi, d’un côté, comment devrais-je retenir comme digne d’être transmis aux jeunes de maintenant, en admettant que ce message soit réellement porteur d’une leçon utile, car, donneur de leçons n’est certainement pas un poste que je voudrais occuper !
D’un autre côté, mon âge n’est d’aucune importance puisque je vis dans mon époque et que je constate ou observe des faits et que j’en ai des opinions : je peux donc dire ce que j’en pense ! Oui mais à la mesure de ce que je peux en comprendre et saisir comme arrières plans.
De ce point de vue, puisque je ne peux avoir le regard des jeunes générations pour cerner ce qui, à leurs yeux, constitue un enjeu , un défi, un terrain ou un objet de débat , je me lancerai dans ce qui me paraitra, au moment, comme sujet d’intérêt, qu’il se passe en Algérie ou ailleurs.
Mon seul critère, en définitive sera que je considérerai ces faits ou événements comme réellement significatifs ou porteurs d’enjeux de différents ordres : stratégique, social, méthodologique, etc.
Je vais presque réussir à me convaincre qu’il faut et qu’il suffit, comme dirait mon prof de math, que je me jette à l’eau.
Vous avez tout intérêt à me dire ce que vous en pensez pour m’empêcher d’aller systématiquement vers ce qui ME plait. J’ai un faible pour certaines questions (vous le verrez bien assez tôt) comme l’habitat bioclimatique (je dirai autorégulé), les fermes à cycle intégré, les questions de méthodologie de planification et d’aménagement, le vert dans la ville, l’environnement et la ville, les habitats et établissement humains traditionnels, en un mot TOUT.
Vous voyez, tôt ou tard ,il faudra bien que vous m’aidiez à choisir !
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bonjour au colos de Abane Ramdane
b.k. · mars 31, 17:02je n’est jamais rencontré un vieux aussi jeune que vous
je suis impatient de lire vos chroniques
bravo a l’équipe d’Akli
longue vie au savoir
Bonjour,
je salue l’initiative de cette chronique. Je suis impatiente de vous lire M. Sidiboumedine, quelque soit les questions que vous aborderez car on a bien besoin d’un espace de débat en cette période ou tout va si vite qu’on ne prend même plus le temps de réfléchir aux conséquences de nos actions….