La cérémonie de mise en place de la plaque indicative qui porte les noms des architectes Teskouk Assia et Salem Hammouche a été marquée par la présence du président du Conseil constitutionnel, Mourad Medelci, du ministre de l’Habitat, de la Ville et de l’Urbanisme, Abdelmadjid Tebboune, et du wali d’Alger, Abdelkader Zoukh. L’identification des auteurs des œuvres architecturales sur les ouvrages et les constructions à travers la mise en place d’une plaque identifiant l’architecte ou les architectes ayant conçu l’ouvrage ou la construction, obéit au décret exécutif no 15-88 du 11 mars 2015 publié dans le Journal officiel du 24 mars 2015.
Dans une déclaration à la presse, M. Tebboune a rappelé que le décret exécutif a été promulgué “conformément aux directives et orientations du Président de la République visant à redonner confiance à l’architecte en ses capacités créatives et son algérianité”. “Le siège du Conseil constitutionnel a été choisi pour recevoir la première plaque indicative en raison de son architecture particulière tout à fait à l’honneur du métier d’architecte et de l’Algérie qui s’est dotée, grâce à l’esprit innovant de ses architectes, d’édifices officiels reflétant sa personnalité arabo-musulmane et amazighe”, a-t-il ajouté. Il a fait savoir que la pose des plaques indicatives qui concerne, dans une première étape, les sièges d’institutions officielles à cachet algérien sera généralisée à l’avenir pour toucher différents édifices. M. Medelci s’est félicité, pour sa part, que le siège Conseil constitutionnel “soit le premier édifice d’une institution officielle à cachet architectural purement algérien qui reçoit la plaque indicative de ses architectes”.
Au-delà de sa symbolique, cette initiative louable permettra, une fois l’expérience élargie, de faire connaître les architectes nationaux signataires d’œuvres qui feront la fierté du pays, a-t-il estimé.
À leur tour, les architectes Teskouk et Hammouche se sont félicités de l’identification des concepteurs d’ouvrages qui, à leur sens, constitue une émulation pour les architectes.
“Travailler dans l’anonymat n’est pas gratifiant”, ont-ils soutenu, formant le vœu que les architectes soient systématiquement identifiés, notamment les auteurs de design d’édifices spécifiques.
Le projet de siège du Conseil constitutionnel a fait l’objet d’un concours international en 2004, ont-ils rappelé, faisant remarquer qu’il s’agissait d’un travail d’équipe conçu avec la participation de l’ingénieur en chef Oumaaziz Rabah, et Delhoum Mustapha, “qui nous a quittés récemment”.
Source : article d’El-Moudjahid
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bravo a tous ceux qui ont participé de près ou de loin a cette victoire.
n’oublions pas les bâtiments privés , véritable manivelle du développement .
espérant que de cette identification suivra une sorte de remise en cause sérieuse de l’architecte concepteur .
après tout pour un nom affiché sur un édifice ……