Décidément les tours de bureaux ont du mal se projeter vers l’avenir : trop couteuses, énergivores, polluantes, difficile à gérer sur le long terme. L’explosion du travail à distance avec la pandémie donne des idées aux entreprises qui y voient une source d’économies, quitte à changer le monde du travail en profondeur. Depuis le début du confinement, les quartiers d’affaires se sont vidés, laissant une impression de fin du monde.
Les gestionnaires du quartier de la Défense à Paris ont demandé à 5 bureaux d’architecture d’imaginer un projet pour revitaliser le quartier et pour lui donner une nouvelle image attractive.
A 77 ans l’architecte Christian de Portzamparc (Pritzker Price 1994) a été le plus disruptif, et probablement le plus sensible à la problématique de l’heure. Il a a proposé une densification heureuse de la dalle de 120 mètres de large pour en faire un quartier parisien sans voitures mais avec des rues à échelle humaine, des places publiques, des commerces et des restaurants mais aussi des arbres et de la végétation. Les constructions prévus sur la grosse dalle de la défense seront construits en bois avec des hauteurs de 6 à 8 étages à côté des tours vertigineuses des multinationales. Reste à attendre la décision des promoteurs de ce projet. A suivre.
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