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Installation de la commission nationale de prise en charge du vieux bâti.

18/02/2012 – Le ministre de l’Habitat et de l’Urbanisme M. Nourreddine Moussa a procédé mardi à Alger à l’installation de la commission nationale de prise en charge du vieux bâti.

Cette commission est composée notamment de responsables du ministère, des Offices de promotion et gestion immobilière (OPGI) de Hussein dey (Alger) et d’Oran et de la société de gestion des participations de l’Etat SGP-Indjab.

Déplorant le manque d’entreprises et bureaux d’études spécialisés dans ce domaine, M.Moussa a exhorté les membres de la commission,installée conformément aux recommandations des assises nationales sur l’urbanisme, de se focaliser sur la formation et les campagnes de sensibilisation tout en optant pour des bureaux d’études qualifiés.

Il a appelé également à organiser des réunions périodiques afin d’évaluer les travaux entrepris et planifier les actions futures.

S’agissant de l’enveloppe financière dégagée par l’Etat pour cette opération, le ministre a indiqué que pas moins de 10 milliards DA seront consacrés pour la restauration du vieux bâti à Alger, Oran, Annaba et Constantine.

La wilaya d’Alger, dont le centre de contrôle technique (CTC) a recensé près de 67.000 vieilles bâtisses, a bénéficié d’une enveloppe de 5 milliards DA.

Un montant de 2,5 milliards DA a été consacré pour la ville d’Oran, alors que les wilayas d’Annaba et de Constantine ont respectivement bénéficié de 01 milliard de DA et 1,5 milliard DA.

Rappelant l’achèvement de l’opération de recensement, le ministre a fait savoir que les travaux de réhabilitation ont débuté à Alger et Oran et seront prochainement lancés à Constantine, Annaba puis Skikda. M. Moussa a, en outre, insisté sur la nécessité de prendre en charge le vieux bâti afin d’éviter d’éventuelles conséquences des changements climatiques sur ce genre de constructions.

Il a également mis en avant la nécessité d’associer les habitants de ces édifices aux opérations de réhabilitation car il ne faut pas, selon lui, compter uniquement sur le Trésor public.

D’autre part, M.Moussa a salué l’action des architectes et spécialistes algériens visant à éviter les conséquences des catastrophes naturelles tels les séismes, inondations et intempéries sur le vieux bâti notamment.

Yasmine. L

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