Nombreuses sont les personnes qui se sont distinguées cette année 2013 par leur travail, nous leur rendons ici hommage avec tout nos encouragements et nos chaleureuses salutations.
Yasmine Terki ; Rachid Sidi Boumedine ; Amine Benaïssa ; les chercheurs du laboratoire LVAP de l’EPAU à leur tête Mohamed Salah Zerouala, Tsouria Kassab et Nabila Cherif ; Houria Bouhired avec les membres de son association “Sauvons la Casbah” ; les lauréats du prix national d’architecture dans l’ordre de mérite : Abdelhalim Faidi, Mohamed Larbi Merhoum, Smail Mellaoui, Salah Bakeli, Lounes Messaoudi et Farouk Djemil.
La dynamique Yasmine Terki, est entrain de réussir à promouvoir avec brio l’architecture de terre, sa 3ème édition du festival Architerre a eu un grand succès et a été ouvert cette année aux professionnels qui ont bénéficié d’un atelier pratique, elle a eu la très bonne idée d’inviter l’architecte André Ravéreau auteur des célèbres livres sur la Casbah d’Alger et sur le M’zab, elle a aussi réussi à inaugurer à Timimoune le Cap-terre, Centre Algérien du patrimoine culturelle bâti en terre.
Ph. André Ravéreau
Rachid Sidi Boumedine s’est illustré avec la publication de ses mémoires aux éditions APIC, il a aussi dirigé un ouvrage inédit commandé par notre maison d’édition “Alternatives Urbaines” intitulé : L’urbanisme en Algérie : échec des instruments ou instruments de l’échec ? un ouvrage à lire absolument.
En charge du plan stratégique du Grand Alger à l’horizon 2030, Amine Benaïssa architecte, urbaniste et conseillé de la wilaya d’Alger continue à mener auprès du nouveau Wali un travail de fond remarquable pour la transformation de la capitale.
La sauvegarde du patrimoine, en particulier la Casbah d’Alger a connu un nouvel élan, grâce à une initiative citoyenne lancée pendant le mois du ramadan : le mouvement associatif « sauvons la Casbah » présidé par Houria Bouhired a mobilisé les jeunes des quartiers de la Casbah pour nettoyer et embellir les rues et les places de cette médina millénaire, le concours du quartier le plus propre a en effet prouvé que tout est possible, et rien n’est encore totalement perdu dans ce bout de territoire chargé d’histoire.
Dans ce même domaine, celui du patrimoine bâti au 19ème siècle, les membres du Laboratoire Ville, Architecture et Patrimoine [EPAU] ne sont pas en reste, leur récente publication intitulée : « méthode de réhabilitation d’un centre historique – cas du quartier Ben M’hidi » témoigne de l’engagement de l’université algérienne dans le combat mené pour la préservation du patrimoine.
Nous connaitrons bientôt les lauréats 2014. pourvu que la tradition se maintienne.
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